L’activité francilienne est globalement demeurée bien orientée en octobre, avec néanmoins quelques nuances: si la dynamique de croissance s’est renforcée dans l’industrie et le bâtiment, elle a légèrement marqué le pas dans les services marchands, prolongeant la tendance au ralentissement observée depuis de nombreux mois.

En effet, les Services ont progressé plus lentement en octobre, pénalisés notamment par le contexte économique incertain et la montée du risque sécuritaire découlant des tensions géopolitiques (Ukraine et Moyen-Orient). L’hôtellerie-restauration a également pâti de la psychose autour des punaises de lit et des retombées de l’inflation sur la fréquentation et les dépenses des clients, que la Coupe du monde rugby n’a pas suffi à compenser.

Une progression plus forte de l’activité a été observée dans l’Industrie, tirée notamment par la bonne tenue de l’industrie chimique, et dans le Bâtiment, qui a profité de la mise en chantier de projets signés de longue date. Les perspectives à court terme demeurent néanmoins très incertaines dans ces deux secteurs, en particulier dans le segment du gros œuvre où la baisse du prix des devis traduit une raréfaction des nouveaux contrats, dans un contexte de crise du logement neuf qui se poursuit.

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Source : Banque de France